L'été des séries (à rattraper): «Banshee», brutale et addictive
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Diffusé fin juin, le dernier épisode de Game of Thrones marquait la fin de la saison 6 de la série phénomène, mais également la fin de la saison officielle des séries. L’actualité continue cet été, avec par exemple Quantico sur M6 et The Get Down sur Netflix, mais elle laisse le temps aux découvertes. 20 Minutes a sélectionné pour vous six séries à rattraper, six séries sous-estimées mais incontournables - et diffusées en France. Voici la troisième.
Précédemment dans… Banshee
A sa sortie de prison, un malfrat part s’installer dans la ville de Banshee, en Pennsylvanie, où vit son ancienne amoureuse et complice. A son arrivée, il assiste à l’assassinat du futur shérif et décide de prendre son identité, pour mieux faire régner sa loi et continuer ses activités illégales. Au risque de s’attirer les foudres du parrain local.
Pourquoi on n'en parle pas plus ?
On en a parlé, les médias en ont parlé… mais pas assez. Alors que Game of Thrones est célébrée - à raison - pour sa « bataille des bâtards », il est bon de rappeler que son réalisateur Miguel Sapochnik a fait ses armes sur Banshee. Après quatre années de bons et loyaux sévices (il n’y a pas de faute de frappe), la série créée par deux romanciers et produite par Alan Ball (Six Feet Under, True Blood) s’est achevée en mai dernier sur Cinémax, la petite soeur mal élevée de HBO, et est actuellement diffusée sur Canal +. Si le show est souvent présenté, pour faire bien, comme un western contemporain, l’héritière des pulps américains ou une version décomplexée de Justified, il s’est surtout imposé comme un nouveau mètre étalon de violence et méchanceté à l’écran (petit et grand).
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Alors que c’est génial !
Après le binge watching, Banshee a en effet inventé le « bang watching ». Les balles fusent, les os craquent, les corps tombent et les épisodes, les saisons, s’enchaînent, sans que le spectateur ne puisse les arrêter. Il termine chaque heure le souffle coupé, avec le goût, l’envie, du sang. Mais pas d’inquiétude, la série est aussi addictive que cathartique. Et l’on y revient d’ailleurs autant pour l’action que pour les personnages.
De ce point de vue, on peut se demander si le héros Lucas Hood, et son interprète Antony Starr, ne sont pas volontairement affadis pour mieux mettre en lumière le reste du casting, ses femmes fatales mais aussi ses inoubliables méchants : le parrain Kai Proctor, son bras droit Clay Burton, l’indien Chayton Littlestone ou encore l’Albinos. On leur doit les meilleures scènes de Banshee, à l’instar du combat Clay Burton versus Nola Longshadow entré avec fracas dans la légende. Âmes sensibles s’abstenir.
Clay vs Nola, c'est à ce jour l'un des meilleurs combat dans une série #Banshee
— bill (@Heisenberg_19) January 29, 2016
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